La jeune poétesse Latachi Imène

PRIX MAURICE-KONÉ LA DIFFÉRENCE 2020 

Une jeune poétesse algérienne nominée

LIBERTÉ _ 22 Décembre 2020 _ par M. Laradj

La jeune poétesse Latachi Imène a été sélectionnée pour le prix Maurice-Koné pour son poème Différente dans votre monde. Elle a dû faire face à une redoutable concurrence où, selon les organisateurs, les textes reçus pour cette édition 2020, qui a par ailleurs couronné le Malien Serges Cyrille Koko, se sont avérés denses et très difficiles à départager pour les catégories adultes. Les écrits ont été notés sur le respect du thème, l’originalité, l’orthographe et la grammaire, les qualités esthétiques et stylistiques.

“Pour cette édition unique sous Covid-19, les concurrents se sont exprimés poétiquement sur la notion de différence sous un angle bien particulier, dans cette édition tout aussi particulière où tous les textes sont parvenus cette année exclusivement en français, de poètes d’Afrique, d’Europe et des Amériques.” Les organisateurs ont constaté que les poètes auront relevé le défi, et certains seront allés véritablement en profondeur, sondant une notion de la différence comme elle est rarement perçue.

Pour la première fois depuis la création du concours, la différence décrite dans les poèmes dépassait le cadre des relations entre humains. Tout heureuse de cette nomination, la jeune Imène Latachi expliquait sur le site du prix poétique : “J’écris, car je ressens une sorte de soif. J’écris, car ‘vivre’ me fait ‘souffrir’ et qu’‘écrire’ me ‘délivre’.” Et de poursuivre : “L’université a changé ma façon de voir les choses, notamment grâce à mes enseignants de littérature. J’ai, de ce fait, commencé à écrire pour faire ressortir le meilleur de moi-même. Il me semble que j’écris aujourd’hui pour m’épanouir, et pour faire passer en revue les maux de ma société.” Imène Latachi a déjà à son actif deux recueils de poésie Lumière dans les ténèbres, publié en 2017 à l’âge de 

20 ans, et Mirage, édité deux ans après. Rappelons que Latachi est licenciée en littérature française à l’université Belhadj-Bouchaïb de Aïn Témouchent et directrice du magazine Dya. L’édition d’une version en papier et la création d’un site pour ce magazine, ainsi qu’une bibliothèque numérique de 12 000 ouvrages font partie de ses projets. M. Laradj     

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