«La littérature de l’urgence» entre réalité et exigences littéraires

Qu’est-ce que la «littérature de l’urgence ?». N’est-ce pas des écrits qui ont pour ambition -inconsciente ?- l’éphémère plutôt que la durée ? Lorsqu’à évoquer cette littérature, on écrit qu’elle relève de «l’urgence de témoigner», qu’elle est une «écriture de l’immédiat» et lorsqu’on écrit de sa syntaxe qu’elle est une «syntaxe du sang» et que l’on s’en tient à cela, ne cherche-t-on pas à justifier sa fragilité, ses carences, mais plus grave, à l’exonérer de la construction grammaticale ? Ou bien est-ce adopter une posture condescendante ? Au nom de qui, de quoi ? Les événements dramatiques que vivent les Algériens sont-ils un précédent pour qu’y naisse une nouvelle littérature à valeur spécifique à cette contrée ? Qui lit Trois Guinées constate que Virginia Woolf y restitue violemment (dans l’urgence ? Le monde se trouve à la veille de la Seconde Guerre mondiale) l’état de la société anglaise misogyne, et privilégie à la fois l’exigence littéraire qui s’impose naturellement dans une atmosphère de souffrance profonde, de haine, de guerre

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