Asie centrale, Mai 2022

Jeudi 12 mai 2022

Aujourd’hui nous sortons de Samarcande. Un taxi nous emmène au mausolée de l’Imam El-Bokhari (300.000 UZS) à 30 km au nord. Les routes sont en certains endroits, notamment dans les villages, en mauvais état, en d’autres, dès la sortie des villages les routes n’ont rien à envier aux françaises, avec jusqu’à trois voies pour chaque sens. De part et d’autre de la route de grands champs d’agrumes notamment. Peut-être des oranges. Le chauffeur s’est efforcé de nous expliquer, en vain. Il ne parle que l’ouzbek ou le russe. Village de Dahbed. On bifurque au lieu-dit Lazzat Oshkhona. La route se rétrécit. Nous arrivons, une petite heure après notre sortie de Samarcande au village Xo’Ja Ismoil où se trouvait le mausolée, aujourd’hui et depuis des mois, fermé, hélas. Tout le site est désormais en chantier. La réouverture aux touristes est prévue pour 2023. Par contre, en face des immenses constructions du futur Mausolée il y a un marché aux touristes. On y vend des objets attrape-touristes. Deux vendeuses en robes traditionnelles se jettent sur nous. On fait un tour, prend des photos. Le taxi, est dépité, nous propose d’aller sur un autre site, Ourgouth « très joli » nous dit-il, seulement il se trouve à l’opposé, à une cinquantaine de kms au sud-ouest de Samarcande. Nous déclinons. Informations prises, il s’agit là d’un immense bazar pour touristes.

Retour sur Samarcande. Nous visitons le mausolée de Amir Timur ou Tamerlan avec ses tours, ses portails, ses cours, ses dômes. Des traducteurs expliquent en anglais, en français les batailles de Tamerlan. Il y a des galeries marchandes. À l’une d’elles un jeune nous propose de visiter le souterrain où était enterré Tamerlan (avant d’être transféré dans la grande salle avec d’autres souverains) et dans laquelle, surtout, lui, vend toutes sortes de drapeaux, de souvenirs, une sorte de caverne d’Ali Baba, mais le jeune ne s’appelle pas Ali, mais Akbar Jon. « Mon père est Ouzbek et ma mère de l’Arabie saoudite, et vous ? » Je lui explique. On a essayé de se connecter sur le Wifi (Wireless Fidelity – fidélité sans fil – le saviez-vous ?). 

On visite cette partie de la ville de la place Amir Timur jusqu’à la fin de l’avenue du même Amir Timur en passant par les jardins de Alisher Navoï. Il y a eu des orages et de la pluie pendant et après la visite. Le pot s’imposait de lui-même. Ce sera au « Blues Café » and lounge, comme hier. Superbe ambiance Rock, Jazz, blues. À la faculté de médecine, en guise de fin d’année universitaire, les étudiants et l’institution organise un grand concours de questions réponses en public entre deux services médicaux les pédiatres contre les stomatologues. Les pédiatres mènent par trois à un, mais nous n’attendons pas la fin du jeu.

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